dimanche 21 novembre 2010

Swan Lake

Le cygne noir


Les cygnes blancs

Les danseuses étoiles, mosaîque d'acier.

Répartition de cette série en France

vendredi 12 novembre 2010

L'art dans la rue

Une des références majeure :
http://www.banksy.co.uk/indoors/artists.html

J'ai commencé à m'intéressé à l'art avec Banksy....Découverte du lycée...






"NIC et NUNC"
en 2003.

....Depuis cet été 2010, je travaille de nouveau sur le parcours.
Je ramasse des caillloux là où je me trouve et les envois à mes amis avec une carte de l'endrois où j'étais.
Un chemin de cailloux.
Avec un Haiku en prime pour engager une réflexion poétique, du voyage, de l'érrance.

Aujourd'hui, Novembre 2010, je ramasse les canettes de Coca Cola écrasées et laissées parterre le long des routes, comme si la ville n'était pas assez déservie en poubelle, bande de pollutionneurs!! ça me révolte ! C'est dingue le nombre de trouvailles....Je commence une collection !!
Elles portent la marque du temps par la force de leurs mise à plat. Plus elles sont écrasées, plus elles sont restées longtemps dehors...On peut y lire l'empreinte du temps. C'est passionnant comme collection que je dédicace à mi padre...Et que j'enverrai peut-être en colis piègé aux Amerloques de FastFood (un menu MacdO est égal à 16 pizzas...)


jeudi 11 novembre 2010

Rétrospective 2009

Performance 2009, danse/fil barbelé par Valentine H.

Ce mercredi 10 Novembre 2010, au 18H des mUsée(s) de Belfort, j'étais à l'écoute de Nicolas Surlapierre, conservateur du patrimoine, directeur des musées de Belfort, qui a fait une conférence très intéressante sur le fil barblelé: "L'écharde du souvenir, Pour une approche esthétique du fil barbelé".
Mal aimé et redoutable, le fil barbelé se prète malgré tout à de nombreuses interprétations, emblème, au-delà de son caractère défensif, des grands systèmes politiques, des bouleversements et des guerres.
D'une histoire de troupeaux à une histoire de troupes, le fil barbelé inventé aux Etats Unis en 1874 répond à la volonté de sendentariser les fermiers, de changer les modes d'élevage du bétail et de réduire les Indiennes à l'espace de réserves. L'Etat pour favoriser un peuplement sédentaire offre 80 hectares, cette fixation de la propriété est l'aboutissement pour certains ou, le contraire pour d'autres, de l'esprit de la frontière arrivé, en quelque sorte, à sa dernière extrémité. La frontière dans la légende américaine est une ligne mentale qui avance toujours, une fascination pour l'espace inconnu, presque sans borne, des étendues sans cloture.
Comment le fil barbelé ennemi du cowboy, de l'homme qui n'a pas d'étoile interprété par Kirk Douglas devient-il le lugubre matériau des camps de concentration? Comment le fil barbelé est-il passé d'un symbole pastoral à celui des guerres et à ses désastres les plus violents? La corde du diable selon certains historiens qui vient du rosiers vus par les botanistes ou de l'observation des ronces en hiver des poètes romantiques anglais et américains aurait-il prété ses épines à son inventeur? Nombreux dans l'art et la littérature sont les exemples annonciateurs ou les parrallèles aux formes saisissantes qui nous éclairerons sur "cette invention de la brutalité" Cette étrange conférence sera résolument transdisciplinaire melant histoire de l'art, iconologie, littérature en regard de quelques grandes mutations parfois tragiques du XXème siècle.

Cette conférence serait le mémoire idéal pour exprimer sur ma performance. Une parole de barbelé: "Ne me touche pas". Le fil barbelé véhiculait une force romantique vus par les botanistes avant d'être utilisé comme arme de guerre indestructible pendant la première guerre mondiale. Ma performance peut-etre une interprétation aux Roseraies, ces cages de fil barbelé, où l'on voit le prisonnier mourir. Mon travail artistique parle d'amour dans un champ épineux, je danse sur un son de flûte traversière, une musique d'aucunes aggressivités. Le rouge de ma jupe fait écho à la rose. Comme on dit souvent, la frontière n'existe pas entre l'amour et la haine...malheureusement..........




mardi 9 novembre 2010

Mon travail artistique

Trois pieds de cuivre de cinq mètres de haut, voici Tipis à la boite aux lettres, exposé au Musée des Maisons Comtoises de Nancray en Franche Comté.

jeudi 4 novembre 2010

Philosophie

http://www.jankelevitch.fr/pages/accueil.html

about Happening

« L’art et la vie confondus » d’Allan Kapprow.
Marcel Duchamp souvent aux limites de la philosophie. Une dialectique soigneusement élaborée est à l’œuvre, où des jeux de mots reliant le visuel et le verbal s’expriment dans des fictions narratives, des processus opérationnels, des objets communs et des mots destinés non pas tant à être vus qu’à être lus. Il s’opposait au gout de son temps pour les moyens optiques en peinture, il posait la question de savoir si l’art moderne avait son propre langage, (…) par-dessus tout, il voulait que l’art soit intelligent. Aujourd’hui, merci à lui, le discours critique est inséparable de tous les trucs dont l’art est fait. L’art conceptuel, par exemple, est ‘inconcevable » sans Duchamp.
(…)Le mouvement Fluxus beaucoup d’artistes de l’Art corporel, les conceptuels et ceux qui réalisent des happenings sont les témoins de tout ce que l’introduction de l’intelligence a donné. L’intelligence du point de vue Duchampien, est la condition et la conséquence d’une pensée pénétrante.
HISTOIRE ZEN.
« Le grand verre », pièce majeure, figure de style symbolique. Élucide des énigmes linguistiques, une peinture, un monde contenu à l’intérieur de lui-même. LE non art peut devenir de l’art.
Changer la signification et la fonction de l’histoire de l’art selon quelques critères semble nous intéresser beaucoup moins que de découvrir de l’art là où il n’y avait pas d’art.
Jeux d’identité.
Le ready made est un paradigme de la façon dont les humains font et défont la culture.
Mieux qu’une science sociale ou qu’une philosophie « rigide », un bon ready made peut « incorporer » les limites ironiques de la théorie traditionnelle qui dit que la réalité n’est rien d’autre que la projection d’un esprit, ou de plusieurs.
Ready made : jeux de hasard

Art expérimental :
-des modèles situationnels (environnements banals, situations en passe de survenir et coutumes, souvent ready made)
-des modèles opérationnels (Comment les choses et les coutumes sont mises à l’œuvre et ce qu’elles produisent.)
- des modèles structurels (cycles naturels, écologie et formes des choses, emplacements et affaires humaines)
-des modèles renvoyant à eux même ou en boucle. (Choses ou évènement commentant ou étant le reflet d’eux même).
-des modèles d’apprentissage (allégories de la recherche philosophique, rituels de sensibilisation et démonstrations éducatives.)
-
Dans quelles catégories cadrées le sit in de Beuys, le happening du nettoyage du HighRedCenter, une danse de Steve Paxton.
Par exemple : modèle situationnel : Merce Cunningham accompagnait un enregistrement de musique concrète en disposant un groupe de 17 personnes. La plupart non danseur pour simplement faire les gestes qu’ils font normalement. Des méthodes aléatoires étaient appliquées à ces mouvements pour ce qui est du temps et des positions sur scène. Ils étaient indépendants des sons diffusés par les haut parleurs. Les gestes consistaient en des choses simples comme « se laver les mains », « 2personnes transportaient une troisième », « toucher », « tomber endormi », « un pas de jitterbug » et « courir ». en 1953.

Sandra Orgel a réalisé une pièce en collaboration avec la maison des femmes à Los Angeles. Elle est apparue fraichement douchée, portant une robe de chambre bon marché et des pantoufles trop larges, en bigoudis et une cigarette qui pendait aux lèvres. Elle a installé une table à repasser et elle a branché le fder. Quand il était chaud, elle a craché sur lui. Son sifflement était le seul bruit. Méthodiquement et silencieusement, elle a repassé un drap pendant environ 10 minutes et quand ce fut terminé, elle l’a plié puis elle est partie. (1972).

Les ready-made de Duchamp ont remplacé le travail de l’artiste par un objet standard d’emploi courant en le déplaçant, la plupart du temps sans changement, dans un contexte artistique.
De notre temps, de telles re-présentations, parodies et citations ont continué à travers les publications de la Beat Generation et dans le Pop Art , dans la musique fondée sur le bruit de Cage, de Neuhauss et des Autres. Dans les façons de travailler de danseurs tels Yvonne Rainer, dans les matériaux industriels, sculpture minimaliste, dans la poésie concrète et générée par ordinateur. L’ironie réside ici dans le fait que l’acte même de construire cet objet, d’inventer ce son ou d’exécuter cet acte ordinaire extrait de son contexte d’indifférence routinière apparaît comme une nouveauté. Pour l’artiste, ce n’est pas simplement recréer le monde, mais c’est faire un commentaire sur l’infinie reproductibilité de ses illusions.
L’impulsion d’énergie des Drippings de Pollock et les œuvres très formelles de Piet Mondrian.
Mondrian, l’ambiguïté des échanges entre les lignes à la surface du tableau conduit les lignes à se courber, à avancer et à reculer d’une manière irrationnelle. Les espaces blancs deviennent faussement positifs, leurs bords noirs sont vus comme des gouffres s’éloignant loin derrière les surfaces blanches, et les couleurs rouge, jaune, ou bleu, quand elles sont employées, provoquent d’avantage de complications par des évocations de chaleur, des augmentations et des contractions d’échelle. Un Mondrian devient de plus en plus instable, plus on le regarde (ou pour être très précis, plus on le contemple). On y expérimente le vertige.
Les Pollocks apparaissent donc comme une proposition presque classique, les Mondrians comme une proposition brulante et romantique.
(…)Personnalité moins passionnée que Pollock, peut-être plus ironique, Cage a néanmoins le même sens profond de la nature. Sa manière de bien accueillir l’accidentel et son gout pour rendre flou les limites entre son art et le monde au-delà sont aussi grands que ceux de Pollock, ou même plus grands.
Exactement de la même façon que la peinture de Pollock n’ pas de cadre, ainsi les sons et les silences dans la musique de Cage peuvent être continués indéfiniment. Le son musical et le bruit (d’habitude séparés) ne font réellement qu’un, ainsi pour l’art et la vie.
Si l’art, dans son sens le plus élevé, est formellement ce qui donne un ordre au désordre sans but de la vie, alors la musique de Cage peut-être qualifié d’anti formaliste.

1) John CAGE

Il crée des situations nouvelles dans laquelle n’importe quel son ou bruit puissent aller vers n’importe quel autre. Situation d’anarchie du son car au lieu d’écouter le son pour lui-même, on écoute sa relation. John Cage, veut éviter l’aspect mélodique, parce que dès qu’il y a une mélodie, il y a une volonté et un désir de plier les sons à cette volonté.
Chaque son a son propre esprit, sa propre vie.
Il faut se garder d’imposer une quelque conque idée du bien. Ne rien imposer. Laisser être. Permettre à chaque personne comme à chaque son, d’être le centre du monde. En 1935-36-37, après avoir été l’élève de Schonberg qui lui a appris le dodécaphonisme, c’est-à-dire douze sons, répétitions, variations.
John Cage a étudié la philosophie Orientale, le Zen, le Shri Ramakrishma (Inde). Et c’est par cette inspiration que sa musique est devenue plus pauvre mais plus pure, libre et humble, différemment du musicien Varèse qui lui domine les sons, les plis à sa volonté, à son imagination.
Chaque chose à sa vie, et aussi un centre et que ce centre est à chaque fois, le centre même de l’univers. (Thème principaux de l’étude du zen.).
Dans sa rencontre avec les pensées Orientales, on retrouve l’Inde pour le Bhava et l’extrême Orient pour le zen.
Cependant, John Cage ne refuse pas la mélodie, d’autant moins qu’elle se produit elle-même. Mais il ne faut pas qu’elle commence par être imposée. Il ne veut pas forcer les sons à le suivre.
Par un enseignement très riche en variations d’un seul son et par une interprétation et une pensée, un itinéraire oriental, John Cage expérimente la musique en écoutant les rapports du son aux choses, aux instruments, aux spectateurs et enfin au silence.*
« Les saisons », Sonates et Interludes pour pianos préparés, œuvre pleinement expressionniste. Expression de chose, piano, instrument romantique. Œuvre esthétiques liées aux saisons.
Comme la musique n’est pas obligé d’exprimer quelque chose car un compositeur n’a pas toujours quelque chose à dire, il a décidé de placer à l’intérieur du piano des substances non pianistiques tel que du bois, puis du métal, puis du caoutchouc et enfin du bambou.
Jusqu’en 1950, John Cage estimait que les quatre composantes structures, méthodes, formes, matériaux, trois pouvaient être improvisées : la forme, le matériau et la méthode et que trois pouvaient être organisées, la structure, la méthode et le matériau.
Et les deux au centre, le matériau et la méthode pouvaient être soit organisées, soient improvisées.
A la fois, structuré et déstructuré, sa musique est libérée du temps par le hasard. Avant le I Ching, John Cage travaillait avec des carrés magiques, c’est-à-dire, au lieu des nombres, il plaçait des agrégats de son dans ces carrés. John Cage, se sert du hasard, son propos sur la musique est de laisser les sons tels qu’ils sont !
Nous sommes intime à l’avance avec quoi que ce soit qui va se produire.
John Cage a joué avec Merce Cunningham, grand chorégraphe. Pour écrire sa musique, John Cage a suivi la structure de la danse. Il a pris un métronome et un chronomètre et il a pris les mesures.
Ce qui est intéressant dans cet artiste, c’était le premier à dire que le silence exprime autant d’émotion que le son. (On s’intéresse toujours à ce qu’on écoute et jamais à ce qu’on n’écoute pas.). Thoreau a dit que les sons, sont des bulles à la surface du silence. Elles éclatent. La question de John Cage est de savoir combien de bulles il y a sur le silence.
Egalité son/silence. Les sons sont alors accompagnés de néant.
En 1941-42, il a passé un an à tenter de fonder un centre de musique expérimentale. Il a fait beaucoup de happening où il expérimentait la configuration de l’espace. Par exemple : il formait quatre triangles avec les sièges des spectateurs, il orientait la pointe du triangle vers le centre, résultat, les gens se voyaient les uns et les autres et la circulation du son était libre. Le public bouge, réagit, il expérimente lui aussi. Durant ses happenings, il n’avait aucune idée à l’avance de comment cela allait se passer. John Cage créait des situations nouvelles dans laquelle n’importe quel son ou bruit avaient une valeur.


QUELLE EST LA NATURE DE LA PENSEE ?
Est-elle totalement verbale ou non ?
Quelle est la relation entre l’esprit, la parole et la culture ?
Comment et que communiquons nous ?
Entrons-nous en communication avec des êtres ou des choses soi disant, non intelligents tels que les animaux, les plantes, les rochers, l’air ?
Y-a-t-il des intelligences dans l’espace intersidéral ?
Si oui, avec quelle sorte de langage nous sera-t-il possible de communiquer ?
Est-ce par le langage des mathématiques ?
Est-ce par l’invention de systèmes de vie artificielle (c’est-à-dire bioniques), une métaphore pour un système biologique naturel ?
Et la culture humaine est-elle cette métaphore ? Pouvons-nous réellement distinguer les conditions naturelles et artificielles ?

PERFORMANCE :
A la fois, une performance fait référence au milieu artistique, par ex, le fait de jouer du violon, et l’autre sens, relève de la pratique d’un métier ou d’une fonction, comme le fait d’exécuter une tache, un service ou un devoir, dans le sens « d’une machine très performante. »

« Les happenings sont morts : vive les happenings ! »
Cela a à voir avec les artistes eux même, qui sont aujourd’hui si entrainer à accepter quelque chose comme annexable à l’art, qu’ils ont un « cadre artistique » ready made dans leurs tête, lequel peut-être appliqué partout, à n’importe quel moment. Ils n’ont pas besoin des signes traditionnels, salles, arrangements et rites de la performance, parce que la performance est une attitude qui relève de l’implication dans n’importe action à quelque niveau que ce soit. Ils n’ont pas besoin d’être sur scène et cela n’a pas vraiment besoin d’être annoncé.
A la fin des années 50, Erving Goffman a publié « La mise en scène de la vie quotidienne », étude sociologique des relations humaines courantes.
Réaliser une performance, c’était accomplir quelquechose et non jouer un rôle comme au théâtre. Déplacer un meuble par exemple, le faire pour le faire.
L’art semblable à la vie ne se contentait pas d’étiqueter la vie comme de l’art. Il était en continuité avec cette vie, l’infléchissant, l’explorant, le testant, et même la mettant à l’épreuve. Nous voyions des gens traverser la rue et cela devenait de la danse moderne. Une scène de ménage était une pièce de théâtre moderne. Une sale gueule était une sculpture moderne.


mercredi 3 novembre 2010

Mes jours de marché

Kader Attia, né en 1970 à Dugny (Seine-Saint-Denis) est un artiste français d'origine algérienne.
L'œuvre de Kader Attia peut être décrite comme consistant en une exploration symbolique des traumatismes et des peurs de sa propre enfance. Revendiquant la pluralité de ses appartenances culturelles (culture populaire et culture "cultivée", culture des cités, culture de l'enfance...), Kader Attia connaît un succès montant.
Elevé dans l'univers cosmopolite et pluriculturel des cités à fortes communautés noire africaine, maghrébine, musulmane et juive, il travaille dès l'âge de onze ans sur les étalages du marché de Sarcelles où l'on vend des kilomètres de tissus aux noms de rêves : "Pamela", "Sue Helen", "Lucie" etc...
C'était au début des années 80, que David, son patron, lui apprend à observer tout ce qui bouge autour de lui. Il baigne jusqu'à l'âge de 15 ans dans cet univers humain de brassage, de rencontre et d'échange qu'est le marché. Contrairement à cette fourmilière, le collège est source d'ennuis. Mais comme beaucoup d'enfants de son âge, Attia s'évade pendant les cours en dessinant sur les coins et la marge de ses copies. Après l'avoir vu reproduire à l'identique des paquets de cigarettes "Marlboro rouge" son professeur de dessin l'emmène aux "portes ouvertes" des Arts Appliqués de Paris. Dès lors Attia trouve un écho à ses rêveries et une motivation aux études, car pour entrer dans une école d'art, il faut avoir son bac, qu'il obtiendra.
Après avoir obtenu le diplôme de l'école Duperré (1993) et un passage d'un an aux "Beaux Arts" de Barcelone (1994), il part pour deux ans au Congo. Le contact avec l'élégance et l'exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d'Afrique centrale le marque et l'éveille. Il retourne alors à Paris en 1997 et réalise "la Piste d'Atterrissage" (2000), diaporama sur la vie des transsexuels algériens exilés à Paris au moment où la guerre civile fait rage dans leur pays.
Dès lors ses créations oscillent entre l'installation ("La machine à rêve" Biennale de Venise 2003 et "l'Atelier clandestin" Art Basel Miami 2004), la vidéo ("Shadow" Vidéo Zone, Tel Aviv 2004) et la photographie ("Alter Ego" Sketch Gallery Londres 2005). Ses récents projets comme "The Loop" présentée à Art Basel 2005 ou "Fortune Cookies" à Canton en Chine témoignent de l'éclectisme de son travail. A Bâle, il installe un chapiteau de cirque, dans lequel des break dancers font face à un derviche tourneur et à un DJ pendu. En Chine, il présente des oeuvres plus conceptuelles : après avoir racheté aux enchères de Bobigny un restaurant Chinois parisien qui avait fait faillite, Kader Attia le renvoie dans son pays d'origine.
Je suis persuadé que l’art a une dimension psychothérapeutique. Montrer les choses les plus cauchemardesques permet à l’artiste, mais aussi au regardeur, de les exorciser. Ajouter une citation de Kader Attia