vendredi 21 janvier 2011

La marche à pied comme pratiques et expériences artistiques

Conférence de Anthony Poireaudeau, le 20 janvier au 10neuf, FRAC de Montbéliard.
Dans les années 60/70, les artistes sortent de l'Institut des Beaux arts qui ne s'appelle plus une académie d'ailleurs après la révolution de 68. L'académie des Beaux arts est devenue des Beaux arts au terme de Arts plastiques...
Le contexte artistique de ces années tourne autour de l'art Minimal avec Robert Morris, autour de l'art conceptuel avec Kosuth et le Land art avec Walter de Maria.
"What you see is waht you see", device minimale de Frank Stella.
L'ar minimal présente des objets qui n'ont pas de contenu. Ils font face aux spectateur comme une théâtralité.
L'art conceptuel présente une idée qui fait équivalence matérielle. L'oeuvre peut-être fabriqué mais n'a pas besoin d'être faite. L'oeuvre est processus dans lequel l'objet n'est qu'un état. L'exposition est entre guillemets.

Richard Long  marche comme si ça marche était une sculpture, il se positionne comme sculpteur. Par exemple, l'empreinte de son pied boueu sur le sol crée une sculpture plate. Il a été formé en Angleterre, dans la même école que Flanagan, Gilbert et George et Anthony Caro.
La sculpture n'est plus un objet, elle est une forme invisible dans l'espace. Une forme générale de la marche. Poser une pierre à chaque kilomètre constitue une sculpture de l'espace de la marche.
Un acte solitaire que la photographie garde la trace pour le spectateur. Un élément d'ambiance, de détail ou d'anecdote.
La marche est une action créative.
Hamish Fulton écrit aussi des textes, des cartes, des documents, une sorte de constellation de l'oeuvre visible par le spectateur.

Un seul pied posé au sol. Dans la réalité le temps ne s'arrête pas. Le mouvement est continu.

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